PRESS

 »Lil’ Bird » quatre étoiles pour Paris Move

Jeune blues-guitar-woman de Clermont-Ferrand, Tia Gouttebel s’avère bien plus impavide que son tempérament effacé ne le laisse imaginer de prime abord. Après avoir drivé de main de maîtresse-femme son propre combo, les Patient Wolves (deux albums au compteur), elle a opéré un virage world-fusion, avec le projet Hypnotic Wheels, avant de revenir aux affaires sous son seul nom.

Passionnée par l’idiome blues au-delà des simples clichés qui peuvent éblouir certains de ses homologues européens, Tia effectue de fréquents séjours sur ses terres originelles. Le Louisiana beat qui scande le Mississippi Scream d’ouverture est ainsi cousin de celui du Yellow Moon des Neville Brothers, tandis que Lil’ Bird arbore un shuffle groove qui émoustillera tout fan de J.J. Cale, et que Dancin’ With The Devil se meut sur un beat amérindien.

Le rockin’ bluesman français Don Cavalli co-signe deux titres, tandis que Tia rend hommage à son héroïne Jesse Mae Hemphill dans un arrangement tout personnel (avec flûte peul sur rythme malien), ainsi qu’au regretté Long John Hunter, dont elle reprend ici le ravageur instrumental El Paso Rock. Cracker Jack et No Friend, No Love témoignent par ailleurs de l’intérêt croissant de notre blues-woman pour le funk, et Serial Cooker pour la Southern soul de Memphis. L’imparable cover du chaloupé Sweet Lotus Blossom confirme l’assurance vocale que Tia a désormais acquise.

Poursuivant sa quête créative, elle nous invite cette fois encore à un captivant voyage au cœur de son univers personnel. Banco!

Par Patrick Dallongeville dans Paris Move.  

« Un très bel album
qui ne manquera pas de séduire »

7 ans. C’est long. Mais le temps passe vite… 7 ans que Tia Gouttebel n’avait pas sorti d’album. La blues woman puydômoise multipliait les expériences musicales, au gré des rencontres, des voyages, des concerts. Avec ce troisième album, septembre 2017 marque donc un nouveau moment fort dans la carrière de celle qui remporta le prestigieux prix «Révélation» au festival Cognac Blues Passions en 2012.

Enregistré à l’automne dernier en région parisienne, l’opus rassemble une dizaine de titres, une majorité de compositions réalisées à quatre mains avec le percussionniste Marc Glomeau, auxquelles s’ajoutent deux chansons écrites pour elle par Don Cavalli.

«Il s’agit d’un album assez épuré, qui respire le blues. Je me suis servie de toutes mes expériences. On y retrouve à la fois du blues mystique, roots ou de La Nouvelle-Orléans. J’ai aussi beaucoup travaillé sur les textes car pour moi, ils sont aussi importants que la musique», défend l’artiste.

«Lil’Bird» –le nom de l’album– est un hommage à une plasticienne américaine qui a perdu la vue à la suite d’une maladie. Entourée d’un solide quatuor instrumentiste, auquel est venu s’adjoindre le flûtiste peul Ibou Sow, Tia livre un très bel album qui ne manquera pas de séduire les puristes et le public.

Les 19 et 20 septembre, elle sera en résidence à la Coopérative de Mai, à Clermont (une restitution est prévue le mercredi), avant de partir certainement sur les routes pour défendre l’album sur scène.

Pour Tia, 2017 restera donc dans les annales. Car au printemps, en compagnie du trio Hyptonic Wheels, dont elle fait partie avec Marc Glomeau et Gilles Chabenat, la blues woman s’est une nouvelle fois rendue aux Etats-Unis, avec le soutien de Chantilly Negra, afin de mener à bien un nouveau travail: le «Muddy Gurdy Project».

Son objet? «L’idée était d’amener la vielle là-bas et d’enregistrer un disque avec plusieurs artistes, tous issus de familles de grands musiciens emblématiques du North Mississipi Hill Country Blues», précise Tia qui était accompagnée également sur place par un ingénieur du son, Pierre Bianchi, et le réalisateur de Biscuit Productions, Yannick Demaison.

Si un petit document vidéo devrait graver ce voyage d’un mois, le projet est également financé à travers une campagne de financement participatif toujours en cours sur le site: www.gofundme.com/muddygurdy. N’hésitez pas à soutenir cette aventure originale d’autant plus que les plus généreux d’entre vous se verront offrir quelques contreparties à l’image de petits objets d’art du Mississipi. Sympa, non?

Le nouvel album enregistré là-bas devrait sortir, lui, en 2018.

Par Jean-Paul Boithias, dans Info Magazine.

Lire l’article complet sur Info Magazine.  

 

Découvrez  »Lil’ Bird »,
le nouvel album de Tia

COMMUNIQUE DE PRESSE — Tia est certainement la guitariste chanteuse française de blues dont la ligne artistique est la plus marquée. Lauréate du prix Blues Passions 2012, guitariste au son unique, elle se plaît à réinvestir le blues de manière de plus en plus personnelle, remontant d’autres courants, de la musique afro-américaine jusqu’à la « mère Afrique ». Son récent séjour dans le nord du Mississippi aux côtés de Cedric Burnside, Cameron Kimbrough et Sharde Thomas, pour l’un des projets musicaux les plus innovants du moment, confirme un parcours hors norme.

Ce nouvel album, sous son nom, en est une parfaite illustration, dans l’originalité des compositions personnelles, l’écriture des textes mais aussi dans l’authenticité de son jeu de guitare.

Ecrit à quatre mains avec son compagnon, le percussionniste Marc Glomeau,  »Lil’ Bird » est un album dans lequel défilent les paysages fantomatiques du Mississippi, qui nous plonge dans la noirceur des bayous pour nous perdre dans la foule bigarrée d’un Mardi Gras à La Nouvelle-Orléans. La magie opère jusqu’au choix des participations exceptionnelles. Ainsi, le talentueux Don Cavalli, qui lui a écrit deux magnifiques titres, ou le flûtiste sénégalais Ibou Sow, dont la flûte peul illumine la relecture d’un titre de Jessie Mae Hemphill.

Tia marque son retour sur scène avec ce magnifique album, accompagnée d’un trio d’excellents musiciens dont l’approche musicale ouvre à d’autres horizons: Manu Boghi (claviers), Xavier Nikqi (contrebasse), Marc Glomeau (wax drum, choeurs).

Venez la retrouver sur scène à partir de janvier 2018.

Tia invitée de l’émission
Sweet Home Chicago

Tia était l’invitée de Sweet Home Chicago, l’émission de Marc Loison, le samedi 16 septembre.

Elle a évoqué les changements dans sa vie depuis son album précédent —la naissance de son fils, ses voyages récents dans le Mississippi, notamment à Como, dans le North Mississippi Hill Country, l’autre projet dans lequel elle est investie, Hypnotic Wheels et The Muddy Gurdy Mississippi Project… Autant de matériel pour son nouvel album, très personnel.

Ecoutez le podcast

Interview sur La RoxetteList

Tia a été interviewée sur La RoxetteList avant le concert d’Hypnotic Wheels au Chato’Do à Blois le 3 juin.

Tia parle de ce « trio improbable » dont elle fait partie, avec le percussioniste Marc Glomeau et le vielliste Gilles Chabenat. Elle revient sur leur premier album, Hypnotic Wheels, leur séjour aux Etats-Unis où ils viennent d’enregistrer leur second album, The Muddy Gurdy Project, avec plusieurs guests: le batteur et guitariste Cedric Burnside, la joueuse de fifre et chanteuse Sharde Thomas, le guitariste et batteur Cameron Kimbrough, le guitariste et chanteur Pat Thomas.

« L’idée, c’était de faire rencontrer deux cultures rurales », explique-t-elle, en donnant quelques détails sur le North Mississippi Hill Country blues. « Humainement parlant, c’était très fort. »

L’on entend aussi des titres dans lesquels joue Tia:

Tia a également partagé sa playlist:

  • Standing In My Doorway Crying de Jessie Mae Hemphill, guitariste du North Mississippi Hill Country, « quelqu’un d’important et de fort pour moi », dit Tia.
  • Mumblin’ Guitar de Bo Diddley, « un des pères du rock’n roll », qui a « su traverser les époques », avec « des couleurs musicales différentes ».
  • I Walk On Guilded Splinters de Dr. John, « c’est singulier, on le reconnaît tout de suite », « il m’a beaucoup inspirée ».
  • Everybody Knows (The River Song) d’O.V. Wright, « un très grand chanteur ».

Ecouter l’émission (à partir de 54:10):

« Tia devrait vraiment
casser la baraque »

Deux ans après avoir brisé les carcans avec son projet “Hypnotic Wheels”, Tia Gouttebel nous adresse une carte postale. Ces quatre titres préfigurent son prochain LP, prévu pour octobre 2017. Toujours associée au multi-instrumentiste Marc Glomeau, mais également entourée d’un véritable band, elle annonce une sorte de synthèse avec ce qui fit le succès de ses Patient Wolves originels.

L’imparable cover du mambo “Sweet Lotus Blossom” confirme l’assurance vocale que Laetitia a désormais acquise, tandis que “Lil’ Bird” arbore un shuffle groove qui titillera tout fan de J.J. Cale. “Cracker Jack” témoigne par ailleurs de l’intérêt croissant de notre blueswoman pour le funk. Bref, si ce que ce teaser dévoile de l’album à venir venait à se confirmer, Tia devrait vraiment casser la baraque à l’automne prochain. Just can’t wait!

Par Patrick Dallongeville, qui donne quatre étoiles à l’EP de Tia, dans Paris Move

 

« Une certaine impatience »

Elle nous promet d’ores et déjà un nouvel album pour l’automne prochain mais ne résiste pas à nous offrir un EP pour nous aider à patienter jusque-là, un quatre titres sur lequel cette ancienne lauréate du Prix Cognac Blues Passions nous propose une approche de sa conception très ouverte du blues, une musique qu’elle n’imagine pas sans un minimum de métissage.

Chanteuse au spectre très étendu, guitariste au talent jamais remis en question, Tia Gouttebel s’est toujours efforcée de proposer des enregistrements marqués du sceau de l’originalité et c’est une fois encore entourée par quelques musiciens réputés comme Manu Borghi aux claviers, Laurent Cokelaere à la basse, Francis Arnaud à la batterie et Marc Glomeau aux percussions qu’elle nous propose un voyage du côté des rives du Mississippi où elle a ses habitudes mais aussi plus loin à l’intérieur des terres avec des sons qui se promènent des bayous jusqu’au piedmont.

En quatre titres qui sont à la fois différents et complémentaires, Tia nous offre une œuvre éponyme qui met l’accent sur la complicité des divers instruments réunis dans une seule et même direction, celle des morceaux et de leur rendu d’ensemble. Des guitares qui ne se font pas prier pour s’envoler vers les plus hautes sphères, des harmonies vocales toujours très bien senties et des arrangements pointilleux, plus on se promène au gré des Mississippi Scream, Cracker Jack, Sweet Lotus Blossom et autres Lil’ Bird, plus on entrevoit des images et des sons qui font penser à des endroits comme Leland, Clarksdale, New Orleans, Oxford, Helena ou encore Jackson…

En fermant les yeux, on s’y sent pratiquement, ce qui crée quand même une certaine impatience en attendant une suite que l’on espère aussi réussie!

Par Fred Delforge. Retrouvez la chronique sur Zicazic, le zicazine.  

Tia invitée à Cognac pour présenter Blues Passions 2017

Roland Tchakounté, Tia et Aymeric Maïni. Ces trois artistes couvés par Blues Passions ont eu la charge de donner le ton de la présentation de la 24e édition, hier soir au Castel. Les deux premiers ont reçu le prix Cognac Passions en 2007 et 2012, le troisième était programmé en 2014 et reviendra cet été. Ils ont croisé leurs guitares, le temps de cet avant-goût offert aux fidèles et aux partenaires.

C’est une des pattes de l’événement cognaçais que de soigner les assemblages et de mettre en appétit avec de l’inédit. […] Le festival entend bien séduire avec quelques exclusivités. Il a laissé à quelques «amis» du Blues le soin d’en faire l’article.

Par Philippe Ménard, dans « Cognac: le 24e Blues Passions soigne ses exclusivités » paru dans Sud Ouest, après la conférence de presse organisée par Cognac Blues Passions pour annoncer son programme 2017.

Lire l’article complet dans Sud Ouest

« La voix chaude, hypnotique
de la guitariste Tia »

© Roy Maryse / La Montagne

La voix chaude, hypnotique de la guitariste Tia Gouttebel répondait aux percussions de Marc Glomeau et aux sons de la vielle revisités par Gilles Chabenat pour une musique pénétrante, profonde et puissante. Le public assez nombreux a été surpris par le métissage des sonorités et rythmes dans un blues nouveau séduisant par son absence de frontière entre Etats-Unis, Europe, Afrique du Nord. […]

Ils ont interprété Feeling Good et c’est exactement le sentiment ressenti par le public ce samedi.

Dans La Montagne, après le concert d’Hypnotic Wheels, avec Tia à la guitare, le 11 mars à Romagnat, dans le Puy-de-Dôme.

Lire l’article complet dans La Montagne

Le « Portrait de la semaine »
sur Tia

Son truc à elle, c’est le blues. Ne lui demandez pas pourquoi. C’est comme ça. La musique ne s’explique pas, elle se vit. Tia vient d’ailleurs tout juste de rentrer des Etat-Unis. Un nouveau séjour de deux semaines.

Dans son « Portrait de la semaine », Jean-Paul Boithias revient sur le dernier séjour aux Etats-Unis de Tia, son parcours, et son projet d’album, le troisième, dont la sortie est prévue à l’automne 2017.

Lire l’article complet dans Info Magazine.