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Tia dans le magazine
Big City Rhythm & Blues

Le magazine américain Big City Rhythm & Blues consacre son numéro d’automne aux femmes dans le blues. Tia fait partie des femmes qui figurent dans Screamin’ the blues, collection de photos de Françoise Digel, actuellement à l’affiche du Delta Cultural Center à Helena, Arkansas.

La collection avait déjà été exposée au Blues Hall of Fame, à Memphis, de mai à octobre, où une autre photo représentant la main de Tia avait été présentée dans la collection Off the Record, aux côtés des mains de T-Model Ford, Mickey Rogers et Jimbo Mathus.

© Francoise Digel

La photo présentant Tia a été prise lors d’un concert privé à Memphis en mai cette année.

Tia interviewée sur France 3

Pourquoi le blues? « C’est une musique qui parle à beaucoup de gens parce qu’elle est très simple dans sa manière d’être construite, mais extrêmement riche de tous les sentiments, très humains. »

Tia & The Patient Wolves a passé deux jours en résidence à La Coopérative de Mai, à Clermont-Ferrand, pour préparer son concert à Cognac Blues Passions le samedi 6 juillet 2013 en première partie de Ben Harper et de Charlie Musselwhite sur la scène sur laquelle elle à vu Ray Charles, BB King…

Reportage sur France 3.

  • Tia Gouttebel: chant, guitare
  • Philippe Monange: claviers, percussions
  • Jean-Marc Despeignes: basse
  • Marc Glomeau: percussions, choeurs
  • Alain Baudry: batterie, choeurs
  • Didier Lamaze et Nico Blanc: son.

« Une idée certaine du blues »

C’est fait. Le festival Cognac Blues Passions ne pourra plus le dire. Quoi? Qu’une femme n’avait jamais décroché le prestigieux prix « Révélation ». Tia, l’an dernier, a bluffé tout le monde. Résultat: la Clermontoise, installée à Lille depuis cinq ans, jouera le 6 juillet prochain, sur la grande scène, en première partie de… Ben Harper. Et c’est « génial! » Un « don du ciel », lâche-t-elle dans un immense sourire.

Julien Dodon, pour La Montagne, a assisté à la résidence de deux jours à La Coopérative de Mai, à Clermont-Ferrand, lors de laquelle Tia & The Patient Wolves ont préparé leur concert pour le festival Cognac Blues Passions, suite au Prix Blues Passions, remporté l’an dernier.

« Artiste incontournable de la scène blues française »

Photo David Baerst

Deux jours après cet entretien, Tia s’est vu remettre, à juste titre, le Prix Cognac Blues Passions 2012. Une distinction qui lui donnera l’opportunité de se produire, en première partie d’une star internationale, devant 6000 spectateurs lors de l’édition 2013 du festival. Une récompense largement méritée et qui, je l’espère, permettra à la chanteuse-guitariste de trouver enfin la place qui lui est due, parmi les artistes incontournables de la scène blues française.

C’est ce que précise David Baerst avant la retranscription de son interview pour Route 66 – La voix du blues de Tia, le 5 juillet 2012 à Cognac, lors de Blues Passions. Une interview lors de laquelle il revient sur l’histoire musicale de Tia, ses premières tournées, ses deux premiers albums, son histoire particulière avec le festival Cognac Blues Passions, où elle jouera sur la grande scène, la Blues Paradise, l’an prochain, en 2013.

Lire l’interview dans son intégralité sur Route 66

« Diversité et maturité artistique »

Elle est une des rares chanteuses et guitaristes françaises à avoir véritablement réussi à affirmer son propre style et ce n’est pas vraiment un hasard si elle a été remarquée puis prise sous l’aile protectrice de Larry Garner qui l’invitera à plusieurs reprises sur ses concerts européens entre 1999 et 2001. […]

Concrétisée en 2008 avec un premier album, l’histoire de Tia & The Patient Wolves adopte aujourd’hui une toute autre dimension puisque c’est en laissant entrer la soul et le doo wop dans son blues mais aussi en élargissant son groupe bien plus loin que le trio originel que Tia mais aussi ses hommes, Cedric Le Goff à l’orgue Hammond, Miguel Hamoum et Yann Renoul à la basse, Denis Agenet à la batterie, Thomas Troussier à l’harmonica et Freddy Pohardy Riteau aux saxophones, reprennent la route avec un second effort, « Travellin’ With My Guitar ».

Des compositions pleines d’idées et des relectures revues et corrigées pour se laisser teinter des envies artistiques de la Lilloise, il y a dans cette nouvelle galette de Tia & The Patient Wolves matière à se réjouir, d’autant que le band a fait l’effort de ne pas se livrer à des reprises trop téléphonées pour s’en aller certes vers Etta James, Willie Dixon et autres James Brown mais de façon suffisamment originale pour que ses propres morceaux collent à l’esthétique générale de l’album.

La voix s’affiche ferme et décidée mais sait aussi à l’occasion se faire plus hésitante pour offrir une autre couleur aux morceaux, la guitare tient pour sa part son rôle avec beaucoup d’intelligence et c’est en s’appuyant sur une rythmique bien en place et sur des arrangements soignés que tout le monde s’est passé le mot pour donner le meilleur de lui-même avant que Marc Tee en personne ne se fende d’un mixage qui replace chaque instrument à sa plus juste place.

Interpellé par le groove et le feeling qui s’échappent naturellement de la rondelle, l’auditeur se laissera peu à peu convaincre par des titres comme Volcano Girl, I Came On The Moon, Something You Got et autres Living Together qui démontrent à quel point Tia & The Patient Wolves sont aujourd’hui capables de faire preuve de diversité et de maturité artistique mais aussi et surtout d’un total aboutissement musical. Le live n’en sera que meilleur!

Par Fred Delforge. Lire la critique complète sur Zicazic

Tia: « Le blues, on le vit »

Eric von Royen a interviewé Tia pour Blues Alive 76. Questions sur la découverte du blues, les influences, les femmes dans le blues, le premier album et la préparation du deuxième, la route, les tournées, les festivals…